INRA - Environnement et Grandes Cultures

INRA - Environnement et Grandes Cultures

participants : Pierre.Cellier@grignon.inra.fr , benjamin.loubet@grignon.inra.fr

L’objectif central de l’UMR EGC est l’étude et la modélisation du fonctionnement des couverts végétaux et du sol dans le contexte des grandes cultures, en interaction avec les facteurs de l’environnement (sol, eaux, atmosphère) et les pratiques agricoles. Dans ce cadre général, l’activité scientifique de notre unité s’articule principalement autour des thématiques suivantes :

Epidémiologie des maladies fongiques aériennes : processus de dispersion et de développement des maladies fongiques foliaires en interaction avec des variables atmosphériques, la structure du couvert et la nutrition azotée ; impacts sur le fonctionnement du couvert végétal.

Pesticides : étude de leur devenir dans l’environnement (sols, eaux , atmosphère) après application : dégradation, formation de résidus liés, volatilisation, lessivage.

Pollution de l’air, effet de serre : émissions et dépôts de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre dans les systèmes agricoles ; conséquences sur la qualité de l’air et impact sur le fonctionnement des couverts végétaux.

Etude du devenir des produits résiduaires organiques d’origine urbaine après application au champ et conséquences agronomiques et environnementales.

Azote : émission de composés azotés gazeux depuis les écosystèmes cultivés et analyse de la variabilité génétique des stratégies adaptatives des plantes vis-à-vis de la nutrition azotée.

Ces travaux sont menés selon différentes approches basées principalement sur les principes de la physique, la chimie, ainsi que de la microbiologie, l’écophysiologie et la génétique, toutes disciplines appliquées à des problématiques agronomiques ou d’environnement. La taille de notre UMR et l’histoire antérieure des Unités constitutives nous permettent de couvrir l’ensemble de ces disciplines, à des niveaux cependant divers. Notre échelle de prédilection est celle de la parcelle agricole ou du profil de sol. Certains travaux sont toutefois menés à des échelles plus fines ‑ en particulier sur la description 3D de la structure et des transferts dans les couverts végétaux, ainsi que l’expression des caractères génétiques ‑ pour nous permettre de mieux asseoir les bases de raisonnement de l’analyse des processus à notre échelle de prédilection. A l’inverse des recherches sont également conduites à l’échelle immédiatement supérieure (parcelle agricole et sa voisine, haies, …), étendant ainsi les concepts développés à des milieux non homogènes. Pour certaines problématiques (effet de serre, pollution de l’air et des eaux) ces connaissances peuvent être intégrées à des échelles supérieures par le biais de modèles atmosphériques, hydrologiques et de fonctionnement de cultures. Pour l’essentiel, ces derniers travaux sont menés avec le support d’autres partenaires.

(http://www-bioclim.grignon.inra.fr/)